louée

De louer.

louée \lu.e\ féminin

1. Pratique traditionnelle au cours de laquelle les domestiques proposaient leurs services. Cet usage avait lieu à la Saint-Jean (24 juin) pour les travaux des champs et à la Saint-Martin (11 novembre) pour les travaux d'hiver et de printemps.
   • Cette fois, j’étais de la louée des foulaisons à Marigrate, un gros ménage sur les bords de Durance, une campagne avec des blés à perte de vue, des bois chasseurs, des vignes, tout le tremblement. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
   • La communion précédait le certificat d’études, qui précédait la période de la louée, pour les travaux de l’été, à partir de la Saint-Jean. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 254)
2. (Par analogie)
   • Étranglés, boudinés dans les fausses manches, camisole de toile rude, d’un bleu délavé, qui devait protéger la veste des taches et de l’usure, les enfants trouvaient sans effort une raideur de bon goût. Et, d’un long regard, le capitaine jugea du mérite de cette louée colossale. — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)

louée \lwe\

1. Participe passé féminin singulier du verbe louer.

• Lyon (France) : écouter « louée [Prononciation ?] »