lit-cage

(Siècle à préciser) De lit et cage.

lit-cage \li kaʒ\ masculin

1. Lit muni de barreaux pour qu’un enfant en bas âge ne tombe pas de son lit.
   • Nous avons décidé ensuite que je passerais la nuit ici, sur ce lit-cage. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 247)
   • À défaut d’Adrien, il y avait bien Émilie. Mais elle dormait ou feignait de dormir dans le lit-cage, molle, rose, éparpillés sur le drap, mélangée avec sa fille. Elle était rentrée tard, elle était fatiguée, on ne pouvait tout de même pas la réveiller, cette enfant. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 240)
   • Je grimpais sur mon lit-cage avec Sans famille d’Hector Malot, que je connaissais par cœur. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 43)
   • Pour éviter le danger de vagues maladies contagieuses inséparables des literies d’hôtel, on emportait aussi mon petit lit-cage avec son matelas, ses draps et ses couvertures. — (Marguerite Yourcenar, Quoi ? L'Éternité, 1988)
2. Lit métallique pliant.
   • Un prix de palace, pour manger des lentilles et coucher dans un lit-cage ! — (Boileau-Narcejac, Frère Judas, 1974)
   • J’ai été très longtemps avant de trouver anormal que ce soit moi qui couche dans le grand lit de fer avec papa, tandis que maman dormait dans le lit-cage. — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 114)
   • Il achetait à très bas prix des lits-cages déglingués, qu’il rafistolait et ravaudait avec patience au cours de la nuit, les rendant présentables et aptes à servir encore. — (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre 4)