lerche

(Louchébem) de cher.

lerche \lɛʁʃ\

1. Cher ; beaucoup.
   • — Qu’est-ce que ça prouve ? D’abord du lait, t’en as pas mis lerche, et puis les légumes ont tout bu. J’te dis que tu as tort. — (Roland Dorgelès, Les Croix de bois, 1919, Chapitre 4)
   • Et vous voudriez que je cherche
     La moitié d’un cul à botter ?
     En ces temps on n’en voit pas lerche…
     Ils n’ont même plus de cul, les Français ! — (Léo Ferré, Ils ont voté)
   • Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps. — (Léo Ferré, Il n'y a plus rien)
   • Des rouges, y en a pas lerche, à Nogent. Ils se tiennent à carreau. — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 271)
   • Il était rentré dans une minuscule piaule, dont l’éclairage qui valait pas lerche reposait au père Lachaise, qui fouettait grave le chacal ! — (Jean-Louis La Carbona, Toubkal sur Saône, Éditions Edilivre, 2014, page 196)

Note : S'utilise plutôt à la forme négative (pas lerche).

• Lyon (France) : écouter « lerche [Prononciation ?] »
• Nancy (France) : écouter « lerche [Prononciation ?] »

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