laidir

De laid.

laidir \lɛ.diʁ\ intransitif 2^e groupe (voir la conjugaison)

1. Devenir laid.
   • Je crains fort de vous voir comme un géant grandir,
     Et tout votre visage affreusement laidir. — (Molière, L’étourdi, ou Les contretemps)

• France (Lyon) : écouter « laidir [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « laidir [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « laidir [Prononciation ?] »

• « laidir », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• Jean-François Michel, Dictionnaire des expressions vicieuses usitées dans un grand nombre de départemens et dans la ci-devant Province de Lorraine, Nancy, 1807.

Du vieux-francique → voir laider.

laidir *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Outrager, maltraiter, déshonorer.
   • Ne deit de paroles leidir
     Mes enurer e tenir chier — (Chaitivel, Marie de France, f. 149r, 2^e colonne de ce manuscrit de 1275-1300)

     [On] ne doit pas de mots la [dame] déshonorer
     Mais l’honorer et la vénérer

2. (Avec un régime de chose) Ravager, endommager.
3. Enlaidir.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage

Du vieux-francique.

laidir

1. Outrager, accuser, dénigrer.

• François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage