lâchable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de lâcher, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
lâchable lâchables
\lɑ.ʃabl\

lâchable \lɑ.ʃabl\

  1. Que l’on peut lâcher, laisser tomber ou aller.
    • Est également prévue, une caméra automatique, à la cadence d’une image par 30 secondes pendant 10 heures, lâchable comme le Bathyscaphe du Professeur Piccard, et qui remonte automatiquement à la surface au bout de quelques heures ; cette durée est réglable.  (La Cinématographie française, volume 33, 1951, page 6)
    • Luc réalisait que pendant certaines séances où il restait figé comme un gisant de pierre, il devait être « plus lourd à porter », donc plus facilement lâchable par moi que dans d’autres séances où sa participation vivante le rendait « léger à porter ».  (Revue française de psychanalyse, volume 54, 1990, page 502)
  2. (En particulier) (Aviation) Qualifie un élève pilote sur le point de voler en autonomie.
    • Au contraire, l’élève se révèle parfaitement au point et réussit ses atterrissages de telle manière qu’il serait lâchable s’il était un adulte.  (L’Écho des ailes, volume 20, 1950, page 19)
    • Sur ces bonnes paroles, la séance se termina et quelques instants après le 230 vint chercher un autre candidat lâchable.  (François de Geoffre, Du collège à l’escadrille, Éditions L.I.R.E., Paris, 1954, page 127)
    • - Bon, c’est bien, vous êtes lâchable ; vous pouvez aller faire un tour de piste cette fois-ci tout seul.  (Jacques Thierry Gallo, Élève pilote africain: un parcours difficile, L’Harmattan, Paris, 2004, page 61)

Traductions

Prononciation

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Références

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 408.