kaocʼhigell

(Attesté en 1931)^[1] Dérivé de kaocʼh (« excrément »), avec le suffixe -igell.

kaocʼhigell \kɔ.ˈɣiː.ɡɛl\ ou \kaw.ˈɣiː.ɡɛl\ féminin

1. Dépotoir.
   • Ur vezh ruz eo ! Pase poent eo ne dafe mui an aod hag ar mor da Gaocʼhigell Veur ! — (Loeiz Andouard, E Breizh hiviz…, in Al Liamm, n^o 148, septembre-octobre 1971, page 364)

     C’est une honte ! Il est grand temps que la côte et la mer ne deviennent plus le Grand Dépotoir !

   • Gallout a reer bezañ laouen gant an dra-se a-fet ekonomiezh, evel-just, met kement-se a zegas kudennoù evit merañ al lastez peurgetket ; siwazh, an aodoù hag ar cʼhontenerioù zo bet heñvel ouzh kaocʼhigelloù alies er bloavezhioù diwezhañ. — (Yvan Moullec, Le mot du Maire, in Ploeneg - Le magazine de la commune de Plouhinec, n^o 8, juillet 2022, page 3 → lire en ligne)

     Si l’on peut bien évidemment s’en réjouir d’un point de vue économique, cela ne va pas sans poser problème dans la gestion des déchets notamment, les abords des plages et les containers s’apparentant souvent malheureusement ces dernières années à des déchetteries sauvages.

2. Merdier.
   • Hag int-i du-hont e Paris hag e lecʼh all… ocʼh ebatiñ o lonkañ, o dislonkañ hor boued… o fouzañ egiz mocʼh ! o cʼhoarzhin hag o farsal en ur soñjal er Vretoned "kaloneg" o cʼhoari-lazh en ur gaocʼhigell divent !!! — (Tudu, 1914-18 Marv ’vit ar Vro, in Yod Kercʼh, n^o 24, 3e trimestre 1979, page 7 → lire en ligne)

     Et eux là-bas à Paris et ailleurs… s’amusant, avalant, vomissant notre nourriture… baisant comme des cochons ! riant et plaisantant en pensant aux Bretons « courageux » qui jouent à la mort dans un merdier immense !!!

kaocʼhigell ! \kɔ.ˈɣiː.ɡɛl\ ou \kaw.ˈɣiː.ɡɛl\

1. (Familier) Merdouille !