irrésolvable

Dérivé de résolvable, avec le préfixe ir-.

irrésolvable \iʁ.ʁe.zɔl.vabl\ masculin et féminin identiques

1. Que l’on ne peut pas résoudre.
   • Bezine, en outre, semble avoir résolu un problème jusqu'à présent irrésolvable, celui de donner de la grâce aux habits flottans, tels que la mode exige qu'on les porte aujourd'hui. — (Marie, « Modes », 16 janvier 1845, dans La Sylphide : journal de modes, de littérature, de théâtres et de musique, 6^e année, 2^e série, tome 1, Paris, 1845, p. 44)
   • Oh! Problème irrésolvable! — (Louis Alphonse Cahagnet, Magnétisme : arcanes de la vie future dévoilés, où, l'existence, la forme et les occupations de l'âme séparée du corps, tome 2, 1849)
   • […] ; bref, on en revenait à l’habituelle « discorde entre les slaves », au « problème irrésolvable » dont parle Goumiliov ; — (Alexandre Blok, Œuvres en Prose, traduction de Jacques Michaut, Éditions l’Âge d’homme, 1974, page 483)
   • Le conflit est donc irrémédiable (dans la névrose) et irrésolvable entre un trop tôt et un trop tard : seul pourra l'apaiser un fantasme avec sa mise en drame... — (Marie Bonnafé, « Entre Sosie et Œdipe, Alcmène : Jeu du double, fantasme bisexuel et réalité psychique », dans la Revue française de psychanalyse, Société psychanalytique de Paris & Presses Universitaires de France, tome 59 (janvier-mars 1995), p. 153)