ironiste
Français
Étymologie
- (fin du XVIIIe siècle)[1] Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin |
ironiste | ironistes |
| \i.ʁɔ.nist\ | ||
ironiste \i.ʁɔ.nist\ masculin et féminin identiques
- Celui ou celle qui affecte l’ironie, soit en écrivant, soit en parlant.
J’ai rêvé d’un ironiste qui, un beau jour, tout à coup, perdait son ironie.
— (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)Si j’avais le manque de cœur d’un ironiste, je découvrirais la source de réflexions d’une amère irrévérence dans le projet qu’a fait un de mes amis de créer une association de penseurs, pour mettre fin au malaise de l’Europe.
— (Robert Randau, « D’Alger… », dans La Parenthèse no 37, juin-juillet 1934)La Plume est cousine de l’ironiste, qui, le temps du propos ironique, fait un bout de chemin avec ce qu’il ne pense pas, afin de faire penser ce qu’il pense vraiment, là où le menteur accompagne de bout en bout ce qu’il ne pense pas, afin de le faire penser.
— (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, pages 215-216)
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin |
ironiste | ironistes |
| \i.ʁɔ.nist\ | ||
ironiste \i.ʁɔ.nist\ masculin et féminin identiques
- Qui est porté à l’ironie.
M. Filleul était un juge de l’école ironiste, comme il le disait lui-même.
— (Maurice Leblanc, L’Aiguille creuse, 1909, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 16)
Vocabulaire apparenté par le sens
Apparentés étymologiques
- → voir ironie
Traductions
Prononciation
- \i.ʁɔ.nist\
- France (Lyon) : écouter « ironiste [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ironiste), mais l’article a pu être modifié depuis.