invoilable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de voiler, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
invoilable invoilables
\ɛ̃.vwa.labl\

invoilable \ɛ̃.vwa.labl\

  1. Qui ne peut pas prendre de voile.
    • D’après les expériences qui ont été faites par la Beeston Tyre Rim Company Limited, la jante est absolument invoilable.  (Cycle et automobile industriels, no 6, Paris, 19 décembre 1897, page 6)
    • La Raquette Tunmer, brevetée s.g.d.g. a remporté les principaux Tournois en 1912. Son double cadre la rend absolument incassable et invoilable.  (Publicité dans Tous les sports, XXIIIe année, no 1283, Paris, 5 septembre 1913, page 2)
    • Malgré le brillant résultat obtenu par cette merveilleuse roue tout acier et invoilable, qui a le gros avantage de se placer à tout essieu de sa force et dont toutes les pièces sont démontables et changeables, le fabricant a décidé, pour quadrupler sa résistance, de remplacer les pattes fixant les rayons du bandage avec un simple rivet, par des pièces à bossage à double rivets.  (Publicité dans Le Réveil de Mascara, 48e année, no 3253, 23 juillet 1927, page 4)
  2. Que rien ne peut voiler, cacher.
    • Mais encore et surtout, la valeur tragique vient de ce que cette opposition reste entière, inadoucissable, ineffaçable, invoilable ; et que nulle médiation n’en est vraiment possible ; que nulle autre relation structurale n’arrive à atténuer ou à équilibrer celle-ci.  (Étienne Souriau, La correspondance des arts, Flammarion, Paris, 1969, page 291)

Traductions

Prononciation

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Anagrammes

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Références

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 387.