insubordonnable

(1805) Dérivé de subordonner, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

insubordonnable \ɛ̃.sy.bɔʁ.dɔ.nabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui ne peut être subordonné à autrui ou à quelque chose.
   • Un Auteur a dit qu’à Paris toutes les femmes étaient insubordonnées par la faiblesse de leurs maris, et la plupart insubordonnables par l’air du pays. — (Louis Sallentin, L’Improvisateur français, tome XI, Goujon fils, Paris, 1805, page 258)
   • La valeur fondamentale, c’est celle, irréductible et insubordonnable, de la personne humaine [...] — (Jeanne Hersch, Idéologies et réalité - Essai d’orientation politique, Plon, 1956, page 110)
   • Nietzsche a fait peser le soupçon le plus radical sur le respect universel de la vérité comme valeur en soi, c’est-à-dire indiscutable, insubordonnable à d’autres valeurs. — (M. Pérignon, La vérité, philonet.fr, consulté le 25 octobre 2020)

• « insubordonnable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage