insauvable

(1820) Dérivé de sauver, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

insauvable \ɛ̃.so.vabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui ne peut pas être sauvé.
   • Les historiens remarqueront que ce n’est qu’en 1820 que le Drapeau blanc, ce journaliste héros, ce nouveau Maréchal de Villars, qui sauvera la France, si elle n’est pas insauvable, a commencé d’une manière ferme et soutenue de parler de ces pauvres délaissés, [...]. — (Louis de Sade, L’Art d efaire des lois, Pinard, Paris, 1820, page 159)
   • Ça devient insauvable, tout ça, à force d’accumulance. — (Frédéric Dard, Meurs pas, on a du monde, Fleuve noir, Paris, 1980)
   • « Mais à partir du moment où Bachar s’est de lui-même rendu insauvable en s’enfonçant dans un bain de sang, les États arabes n’ont pas été mécontents de pouvoir le lâcher », assure Joseph Bahut. — (« Quel pouvoir a la Ligue arabe ? », leFigaro.fr, 15 novembre 2011)

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