incapitalisable

(1845)^[1] Dérivé de capitaliser, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

incapitalisable \ɛ̃.ka.pi.ta.li.zabl\ masculin et féminin identiques

1. (Très rare) (Didactique) Que l’on ne peut pas capitaliser.
   • Le théâtre donc, comme anti-média. Induplicable, incapitalisable et anti-commercial. — (Cécile Michel, « Ciel et simulacre » de Jean-Marie Piemme, dans la revue Textyles n^o 13, 1996)
   • Le néotène sort alors de lui-même, dans l’extase. Mais ça conduit où, l’extase ? À rien, ma jouissance est vaine, incapitalisable, et même pénible puisqu’elle oblige à reconstruire constamment ce qu’on croyait assuré. — (Dany-Robert Dufour, Lettres sur la nature humaine à l’usage des survivants, Calmann-Lévy, Paris, 1999)
   • Pourtant tout se passe comme si le bénéfice, commercial et de prestige, que ces trois ouvrages ont valu à leur auteur s’avérait littéralement incapitalisable. — (Jan Baetens, Études camusiennes, Rodopi B.V., Amsterdam, 2000, page 25)

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