hérissonneau

(Attesté en 1879)^[1] Mot dérivé de hérisson, avec le suffixe -eau.

hérissonneau ^{(h aspiré)}\e.ʁi.sɔ.no\ masculin

1. (Mammalogie) Petit du hérisson.
   • Le hérisson se laisse persuader que ses piquants sont non-seulement redoutables à ses adversaires, mais qu’ils peuvent blesser ses amis, sa famille, sa hérissonne et ses hérissonneaux. Il s’attendrit […] et fait couper ses épines. Arrive alors une belette qui, le trouvant gras et dodu, le croque gaiment. — (Paul Foucher (fils), Le National, n^o 3694, 24 avril 1879 → lire en ligne)
   • deuxième sorcière. Trois fois… et le hérissonneau a gémi. — (William Shakespeare, traduction de Jules Lermina, MacBeth, acte IV, scène I, dans Œuvres de William Shakespeare, Tome I, Boulanger, Paris, 1898, page 287 → lire en ligne)
   • Deux fois, j'ai découvert dans le même coin, sous les herbes et les feuilles, une portée de hérissonneaux, et deux fois, rien que pour avoir été dérangée, la mère a transporté ses petits ailleurs. — (Marcel Roland, Les bois, les champs et les jardins : Quelques bêtes… et moi (Vues sur le monde animal tome 6), 9^e éd., Éditions Mercure de France, 1945, page 125)
   • Emilien, hérissonneau albinos, était né récemment des amours tumultueuses de Madeleine avec une belle ombre musclée de passage. — (Jacques Lambert, Les petits cris, chez l'auteur, 2002, page 62)
   • Jefferson n’était encore qu’un jeune hérissonneau à peine sec derrière les oreilles, et Gilbert un tout jeune porcelet immature, mais ils avaient travaillé avec constance à leur cabane pendant plusieurs mois, y mettant tout leur cœur. — (Jean-Claude Mourlevat, Jefferson, Éditions Gallimard Jeunesse, 2021)

• La prononciation \e.ʁi.sɔ.no\ rime avec les mots qui finissent en \no\.
• Paris (France) : écouter « hérissonneau [e.ʁi.sɔ.no] »