hémostatique

Dérivé de statique, avec le préfixe hémo-.

hémostatique \e.mɔ.sta.tik\ masculin et féminin identiques

1. (Médecine) Qui a la propriété d’arrêter les hémorragies.
   • La rose est en effet adoucissante, astringente, cicatrisante, tonifiante, régénérante, hémostatique, purgative. — (Michel Pastoureau, Rose. Histoire d’une couleur, Éditions du Seuil, 2024, page 104)
   • Au Maroc, toutes les parties de la plante sont utilisées en médecine traditionnelle. La plante entière est employée pour ses vertus diurétiques, anti hypertensives, antidiabétiques, dépuratives, hémostatiques, anti asthéniques, anti anémiques, antispasmodiques, antirhumatismales et comme remède dans les maux de tête et les coups de froid. — (Ait Haj Said, Amal, et al. « Mise en valeur du potentiel nutritionnel et thérapeutique de l’ortie dioïque (Urtica dioïca L.) », Hegel, vol. 3, no. 3, 2016, pages 280-292)
   • Je me souviens de T.H., très sujet aux saignements de nez, qui les arrêtait avec de la ouate hémostatique destinée aux saignements vaginaux. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 57)
   • Pince hémostatique.

hémostatique \e.mɔ.sta.tik\ masculin

1. (Médecine) Chose qui a la propriété d’arrêter les hémorragies.
   • L’antipyrine est très employée comme analgésique et hémostatique. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
   • L’eau oxygénée est un hémostatique.
   • Si nous nous coupons, nous arrêtons le sang avec un sparadrap ou un hémostatique. — (Umberto Eco, De la littérature, 2002)

• La prononciation \e.mɔ.sta.tik\ rime avec les mots qui finissent en \ik\.
• \e.mɔs.ta.tik\
• Aude (France) : écouter « hémostatique [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hémostatique), mais l’article a pu être modifié depuis.