héliolâtrie

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) De hélio- et -lâtrie.

Nom commun

SingulierPluriel
héliolâtrie héliolâtries
\e.ljo.lɑ.tʁi\

héliolâtrie \e.ljo.lɑ.tʁi\ féminin

  1. (Religion) Culte du soleil.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  2. (Religion) Adoration d’une divinité solaire.
    • Bien qu’adonnés plus spécialement à l’adoration de la lune, les Caraïbes n’en révéraient pas moins le soleil, et ils commençaient sans doute à faire l’évolution commune à leurs voisins américains vers l’héliolâtrie prédominante. Houjou, le soleil, régnait sur le monde des esprits et des mânes […]  (Julien Girard de Rialle, La mythologie comparée, tome 1, C. Reinwald et Cie, Paris, 1878, page 158  lire en ligne)
    1. (En particulier) Adoration du dieu Hélios.
      • Le nom même du personnage médiatise, en tout cas, le passage de la pratique astrologique à la religion astrologisante et à l’héliolâtrie.  (Béatrice Bakhouche, L’astrologie à Rome, 2002)
      • P.-M. Camus avait bien remarqué « la complaisance avec laquelle il transcrit la traduction grecque des hiéroglyphes tracés sur l’obélisque du grand cirque, et où il est abondamment question de la puissance du dieu Hélios », mais, pour lui, « l’historien est resté, comme son compatriote Libanios, réfractaire à l’héliolâtrie : ce monothéisme savant et mystique n’a guère touché son âme ».  (Pascal Célérier, citant P.-M. Camus, Ammien Marcellin, historien et païen émule de Julien dans L’ombre de l’empereur Julien, Presses universitaires de Paris Nanterre, 2013, paragraphe 95  lire en ligne)
  3. (Sens figuré) Vénération excessive du Roi Soleil.
    • pour Kantorowicz, adapté au symbole royal du soleil, le lever du roi offrait un exemple du climat de vanité qui régnait alors à la Cour et d’une héliolâtrie.

Traductions