guincher

Français

Étymologie

De l’ancien français guenchir.

Verbe

guincher \ɡɛ̃.ʃe\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Danser.
    • Oh ! n’ pus êt’ planqué à la dure
      Et n’ s’rait-ce qu’eun’ nuit frimer l’ marlou
      Et m’ les rouler dans d’ la guipure
      Ousqu’on verrait guincher mes poux.
       (Jehan Rictus, « Songe-Mensonge », III, dans Les Soliloques du Pauvre, 1897)
    • Marie et William décidèrent de guincher toute la soirée, n’écoutant que leurs cœurs ivres d’amour et d’alcool, […].  (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)  (citation introuvable dans Les Rustiques/Le Retour à préciser ou à vérifier)
    • Un as de la dance music, qui, principalement en duo, a permis à la France de faire guincher le monde entier et qui, malgré les millions de disques vendus, a conservé son anonymat ? Et qui s’appelle Bangalter ?  (Stéphane Davet, Daniel Vangarde, l’homme qui a fait guincher la France, Le Monde. Mis en ligne le 12 novembre 2022)
  2. (Régional) Lorgner.
    • Ah ! ah ! vous avez beau me guincher de travers,
      C’est cependant pour moi qu’on fait ces jolis vers !…
       (Léon de La Brière, Champollion inconnu : lettres inédites, Plon, 1897, acte III, scène V)
  3. (Lyonnais) Crier, hurler.
    • et que nous a une gueule, faut voir, et une voix que guinche fort.  (L'Ancien Guignol, journal, samedi 26 avril 1884.  lire en ligne)


Synonymes

  1. (sens 2) aguincher
  2. (sens 3) quincher

Prononciation

Anagrammes

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