guelte

(Date à préciser) De l’allemand Geld, « argent », mot probablement introduit par les ouvriers allemands.

guelte \ɡɛlt\ féminin

1. À l'origine prime accordée au vendeur qui réussissait à écouler des marchandises considérées comme démodées, invendables.
   • Ce dernier, ayant remarqué que les marchandises démodées, les rossignols, s’enlevaient d’autant plus rapidement que la guelte donnée aux commis était plus forte, avait basé sur cette observation un nouveau commerce. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
   • Le représentant en machines à coudre se sauve avec ses outils. Il fait de la guelte jusqu’ici. — (Le hussard sur le toit, Giono)
2. Pourcentage accordé en plus des appointements aux commis sur le produit de leurs ventes dans les magasins de nouveautés.
   • Le fixe payait le loyer à peine, et la guelte, ce n’était pas le Pérou non plus. — (Marcel Aymé, En attendant. Nouvelle publiée dans le recueil Le Passe-muraille, Éditions Gallimard, collection « Blanche », 1947, puis dans le volume III des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2001, page 471)

guelte \ɡɛlt\

1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de guelter.
2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de guelter.
3. Première personne du singulier du subjonctif présent de guelter.
4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de guelter.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de guelter.

• La prononciation \ɡɛlt\ rime avec les mots qui finissent en \ɛlt\.
• Paris (France) : écouter « guelte [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (guelte)
• Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.