gosselins
Français
Forme de nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| gosselin | gosselins |
| \ɡɔ.sə.lɛ̃\ ou \ɡɔs.lɛ̃\ | |
gosselins \ɡɔ.sə.lɛ̃\ ou \ɡɔs.lɛ̃\ masculin
- Pluriel de gosselin.
- (Argot) (Rare) Garçons, enfants, adolescents, jeunes hommes. (pour des filles, on dit : gosselines)
Tiennot, lui, restait au poêle sans causer, mais aussitôt qu’un des gosselins piaillait, vitement il arrivait sur la pointe de ses pieds pour voir, et ne pas réveiller la mère.
— (Henri Bouchot, L’Amour comtois dans Contes Francs-Comtois, Éditions du comité Bouchot, 1907, page 322. → lire en ligne)Sur toute l’esplanade, des centaines de Montmartrois armés entravaient les pas des sous-officiers aux moustaches ébouriffées. Des gamins délurés, le jeune Guillaume Tironneau à leur tête, des jeunes femmes en camisoles jaune citron ou vert billard circulaient entre les sans-grade. Des gosselins à peine dégrossis se faufilaient partout.
— (Jean Vautrin, Le Cri du peuple, Grasset & Fasquelle, 1999, page 80. → lire en ligne)
- (Zoologie) (Vieilli) Veaux ou agneaux mort-nés.
De temps immémorial, les réglemens de police interdisent la vente de la viande qui n’a pas toutes les bonnes qualités alimentaires, et c’est bien, il faut continuer à les maintenir, on n’en mangera pas moins des Gosselins (veaux mort-nés), et des veaux nouveau-nés, mais ce sera toujours l’exception, parce que ces cas, les premiers surtout, ne sont pas fréquens, et il n’en résultera rien de fâcheux, ni pour la salubrité, ni pour la santé du petit nombre de consommateurs […]
— (Huzard, Sur l’usage de la viande de jeunes veaux dans Annales d'hygiène publique et de médecine légale, tome 12, E. Crochard, Paris, 1834, pages 71-72. → lire en ligne)Pour se procurer de l’eau de l’amnios, on va dans un abattoir de Paris demander des gosselins de veau ou de mouton […]
— (L. Ranvier, Traité technique d’histologie, Paris, 1875, page 71, 2e note → lire en ligne)Après les abattages, l’après midi, les apprentis se chargeaient de « l’épluchage des canards » (tête de bœuf), de la dépouille des « gosselins sans poils » (veau mort-né) et de faire sécher les peaux qui servaient à la fabrication des tambours.
— (Alain Boulanger, Quand la viande passe de l’étal à l’étalage : Boucheries et bouchers au xixe siècle dans revue Gavroche, no 63-64, mai-août 1992, page 22. → lire en ligne)
- (Argot) (Rare) Garçons, enfants, adolescents, jeunes hommes. (pour des filles, on dit : gosselines)
Anagrammes
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