glucium

Français

Étymologie

(XIXe siècle) Probablement de l’anglais glucium. Mot suggéré en 1808 par le chimiste britannique Humphry Davy suite à ses tentatives de décomposition de la glucine. Du grec ancien γλυκύς, glukus  doux, sucré »).

Nom commun

SingulierPluriel
glucium gluciums
\ɡly.sjɔm\

glucium \ɡly.sjɔm\ masculin

  1. (Chimie) (Désuet) Ancien nom du béryllium.
    • Le glucium (beryllium, glycium) a été réduit aussi par Wohler, au moyen d’un procédé tout-à-fait analogue à celui qui avait procuré l’aluminium.  (Jöns Jacob Berzelius, Traité de chimie, 1830, page 375)
    • GLUCIUM, s. m., glucium, glycium, beryllium. Nom donné à un métal que Woehler a le premier réduit, et dont l’oxyde (glucine) l’avait reçu parce qu’il produit des sels sucrés en se combinant avec les acides, propriété qu’il partage cependant avec d’autres bases.  (Antoine Jacques Louis Jourdan, Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles, Société belge de librairie, Bruxelles, 1837, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée)
    • Les sels de glucium ont une saveur astringente et douce.  (Jean Benoit Valerius, Traité de chimie, volume 2, 1838, page 63)
    • L’orthographe ici conservée, est celle du savant ; ensuite, celle-ci a changé : l’alumium est devenu aluminium, le glucium, quant à lui, est devenu glucinium et est plus couramment nommé béryllium aujourd’hui.  (Muriel Leroux, L’entreprise et la recherche : un siècle de recherche, 1997, page 457)

Dérivés

Traductions