galéjer

Français

Étymologie

(1888)[1] Dérivé de galéjade[1].

Verbe

galéjer \ɡa.le.ʒe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Plaisanter, raconter des galéjades.
    • Quatre-vingt-deux paires dans une seule maison?! Tu galèjes!?  (MiTacq & Charlier, La patrouille des castors. L’intégrale 2. 1958, réédition Dupuis 2011, page 111)
    • Allons ! Maintenant suffit, assez galéjé,
      Vous allez d’une toute autre façon chanter.
       (Aristophane, Ploutos, dieu du fric, 388 av. J.-C., traduit du grec ancien par Michel Host, 2012, page 31)
    • Eh bien, j’ai le plaisir, preuve à l’appui, de m’inscrire en faux contre cette maligne assertion. Ceux qui l’affirment, l’assènent à tout bout de champ, le proclament à l’envi ont la langue plus fourchue que vipère aspic, ils galèjent mieux que Marseillais à la pétanque, ils ne sont que vils baratineurs, ils mythonent, pipeautent, racontent des craques ou accrochent des paletots.  (Michel Bernardot, Rêveries norvégiennes : De Kirkenes à Oslo, Éditions Gilbert Jaccon, 2017, page 44)


Variantes orthographiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation



Paronymes

Références

Sources

  1. 1 2 Sous la direction d’Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, 1998