gagne-denier

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gagne-denier \gaɲ.də.nje\ masculin

1. (Vieilli) Sorte de profession qui consistait à faire des commissions pour le service d'autrui à un prix qui, lorsqu'il était question d'affaires pécuniaires, était ordinairement d'un denier par livre.
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2. (Vieilli) Employé subalterne qui avait la charge de mesurer et de tasser le bois dans les membrures en présence des jurés.
   • Il est défendu à tous gagne-deniers de se mêler de procurer des voitures au public sans en être requis — (Arrêt du parlement, 17 juillet 1787 → lire en ligne)
   • Et que nous leur défendons et aux déchargeurs, forts, gagne-deniers et autres de les décharger [les marchandises — (Bail Rouvelin, 25 septembre 1663 → lire en ligne)
3. (Vieilli) Personne qui gagne sa vie par le travail de son corps, sans savoir de métier.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

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• « gagne-denier », dans Dictionnaire de l’Académie française, quatrième édition, 1762 → consulter cet ouvrage
• « gagne-denier », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage