fortraire
Ancien français
Étymologie
Verbe
fortraire transitif (voir la conjugaison)
- Tirer au dehors, extraire.
- Glaive forstraistrent li pecheur — (Psautier d’Oxford, édition de Francisque Michel, p. 47, circa 1100-50)- Les pécheur enlevèrent le glaive
 
 
- Soustraire
- Nus n'est sages, se il ne set plaidier
 Ou s'il ne set barons le lor fortraire.
 Celui tienent li fol bon conseillier
 Qui son segneur dist ce qui li puet plaire
 Las ! au besoing nes priseroit on gaire
 — (Jacques de Cysoing - XIIIe siècle)
 
- Nus n'est sages, se il ne set plaidier
Variantes
- forstraire
Dérivés
- fortrait — Se dit d'un cheval qu'une fatigue excessive a rendu malade.
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Étymologie
- De l’ancien français fortraire.
Verbe
fortraire *\Prononciation ?\
- Tirer au dehors, extraire.
- Chacun jour se menoit de petits marchés, pour fortraire gens l'un à l'autre; et y eut plusieurs jours de trève et assemblées d'une part et d'autre, pour traiter paix; et se faisoit ladite assemblée à la Grange-aux-Merciers, assez près de nostre ost. — (Philippe de Commynes, Mémoires des faits du feu roy Louis onziesme, première édition parue en 1524.)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)