filialité

(Date à préciser) Dérivé de filial, avec le suffixe -ité.

filialité \fi.lja.li.te\ féminin

1. Qualité de fils ou de fille.
   • Il [Jésus] avait [dit un critique allemand] commencé son œuvre de prédication et d’enseignement, quand il se reconnut pour le Messie ; et ce ne fut que plus tard, presque à la fin de son ministère, qu’il eut conscience de sa filialité divine. — (Michel Nicolas, « 32. — Der geschichtliche Christus, eine Reihe von Vortrægen von Theod, Keim, 3^e édition, Zurich, 1866, in-8°, xxiv-240 pages », Revue critique d’histoire et de littérature, no. 7, 16 février 1867, p. 99)
   • Quand elle me disait qu’elle aurait pu être ma mère, je me rendais compte que notre bonne entente ne ressemblerait jamais à ma véritable filialité passionnée, ni à la camaraderie que j’aurais nouée avec une jeune femme. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 21)

• « filialité », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage