feu de Bengale

feu de Bengale \fø də bɛ̃.ɡal\ masculin

1. Variante orthographique de feu de bengale.
   • Paris s’est moqué de nous sur ses théâtres. Nos enchantements sont devenus des trucs, nos miracles des gaudrioles, et l’on a vu tant de vilains visages passer dans nos robes roses, nos chars ailés, au milieu de clairs de lune en feu de Bengale, qu’on ne peut plus penser à nous sans rire… — (Alphonse Daudet, Les fées de France, dans Contes du lundi, 1873, collection Le Livre de Poche, page 151)
   • Ils arrivèrent dans la cour du fort, cependant que deux coups de 105 vibraient au-dessus d’eux. Une grande lueur de feu de Bengale rougit le ciel, incendia les murailles, planta brusquement le décor… — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
   • Si José vient demain, comme il l’a promis, il allumera en son honneur un feu de Bengale à l’orée du bois, au bord du marécage… — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 204)
   • Hypnotisé par le feu de Bengale, je le regardai s’éteindre en silence. — (Francesc Miralles, Anne Calmels, Alexia - Quand nous étions morts, chez Hachette Livres, 2011)

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