fausse note

(1598) Composé de fausse et de note.

fausse note \fos nɔt\ féminin

1. (Musique) Note jouée ou chantée dont l’intonation n’est pas altérée, mais qui n’est pas la note demandée à un instant donné.
   • Laissons les moines à leur affaire qui est de louer sans fausses notes et d’un cœur pur, et prions ailleurs. — (Julien Green, Journal 1946-1950 - Le Revenant, Plon, 1951 ; réédition Le Livre de Poche, 1975, page 24)
   • L’écart entre la fausse note et la dissonance est immense : la dissonance, ça s’écoute; la fausse note, ça s’entend. — (Adolphe Haberer, ‎Josiane Paccaud-Huguet} De la littérature à la lettre, Université de Lyon II, Centre d’études et de recherches anglaises et nord-américaines, 1997, page 278)
2. (Sens figuré) Ce qui est déplacé ou discordant.
   • Le prédécesseur, un certain Muller, fort apprécié par la congrégation à laquelle il servait chaque dimanche sa ration de rengaines religieuses, entrecoupées çà et là d’une Prière de Valentin ou d’une Romance à l’Étoile, avait commis la fausse note d’épouser une femme de basse condition, serveuse de son métier. — (Marguerite Yourcenar, Quoi ? L'Éternité, 1988)
   • Elle arrive toute souriante mais je ressens une étrange impression en la voyant, elle me fait l’effet d’une fausse note déguisée en note juste. — (Chantal Thomas d’Hoste, La Harpe est une fête, Éditions Publibook, 2008, page 13)

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (faux)