falerne
Français
Étymologie
- (Siècle à préciser) Du latin Falernus.
Nom commun
| Singulier | Pluriel | 
|---|---|
| falerne | falernes | 
| \fa.lɛʁn\ | |
falerne \fa.lɛʁn\ masculin
- (Antiquité) Vin des environs de Falerne en Campanie, qui avait une grande réputation.
- La vertu du vieux Caton, — (Jean-Baptiste Rousseau, Odes, II, 2)
 Chez les Romains tant prônée,
 Était souvent, nous dit-on,
 De falerne enluminée.
- Le falerne écumait dans de larges cratères — (Victor Hugo, Odes et ballades, II, 5)
 Ceints de myrtes fleuris.
- Lenglumé.– Moi, d’abord, j’ai le vin tendre… j’ai le falerne tendre !… comme dit Horace… Horatius !…
 Mistingue.– Coclès…
 Lenglumé.– Non… Flaccus ! Tu dois connaître ça, un prix de vers latins ! — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 4)
- – Sors une bouteille ou deux de falerne, que demain nous viendrons siffler avec toi. On rira. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- A l'orgie latine succédèrent les ébats des Barbares, dignes héritiers de ces Romains gorgés de falerne et de sang, épuisés de stupre, sombrés dans les velléités. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 84)
 
Traductions
- Italien : falerno (it)
Prononciation
- (Région à préciser) : écouter « falerne [Prononciation ?] »
- Vendée (France) : écouter « falerne [Prononciation ?] »
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
- falerne sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- « falerne », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage