faire fausse route

Français

Étymologie

(Date à préciser) → voir faire, faux et route

Locution verbale

faire fausse route \fɛʁ fos ʁut\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. (Sens propre) Prendre la mauvaise direction.
  2. (Sens figuré) Se tromper dans le raisonnement que l’on suit.
    • Il est évident que ce jeune homme précoce, positif, élégant, résolu, peut faire fausse route et passer à côté du bonheur sans s’en douter. Il aura, lui aussi, ses fantasmagories, et se créera des impossibilités.  (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 97)
    • Il tremblait de voir un si beau génie faire fausse route.  (Ernest Legouvé, Soixante ans de souvenirs, 1886, 1re partie, chapitre 9)
    • Je crois que l’on fait fausse route en s’obstinant à fouiller le château. La solution est ailleurs.  (Maurice Leblanc, Arsène Lupin en prison dans Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, Pierre Lafitte et Cie, 1907, page 58)
    • J’estime que ces auteurs font fausse route et que l’association ainsi conçue ne correspond à aucune réalité objective.  (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 119)
    • Je ne crois pas à ton enfer éternel, mais je sais ce que c’est que d’être un damné sur la terre, un réprouvé, un homme qui, où qu’il aille, fait fausse route ; un homme dont la route a toujours été fausse.  (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 86)
  3. Avaler par la trachée artère.
    • Faire une fausse route.

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

  • faire fausse route figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : échec.
  • entrucher

Traductions

Prononciation

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (faire)