faim-valle

Français

Étymologie

Viendrait de faim et du breton gwal mauvais »)[1][2].
  • Je suis persuadé que le mot faim-valle, faim-galle ou fraim-galle, que Ménage dit être particulièrement usité en Anjou, province limitrophe de la Haute-Bretagne, où le langage populaire est mêlé de mots français et de mots bretons, est composé du français faim, et du celto-breton gwall, en construction wall ou vall, mauvais, et signifie par conséquent à la lettre, faim mauvaise [...]  (François Joseph Noël, Philologie Française ou dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique, littéraire, Le Normant père, Paris, 1831)

Nom commun

faim-valle \fɛ̃.val\ féminin

  1. Sorte de névrose qui force les chevaux à s’arrêter tout à coup, et ne leur permet de reprendre le travail qu’après que le besoin de manger qui les saisit est satisfait.
    • J’accorde à l’auteur que le mot faim-valle est un terme de maréchal, qui ne se dit plus guère que de la boulimie des chevaux; que sa signification a été restreinte, et qu’il a vieilli ; mais je soutiens qu’on s’en sert encore généralement, même à Paris, pour exprimer une faim désordonnée (dans ce sens, on dit plus communément la fraimgalle)  (François Joseph Noël, Philologie Française ou dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique, littéraire, Le Normant père, Paris, 1831)
  2. (Par extension) Très grande faim.
    • Avoir faim-valle.
  3. (Sens figuré) Envie irrépressible de quelque chose.

Variantes

  • faim-calle

Apparentés étymologiques

  • faimvallier (dans la Sarthe, homme qui a un fort appétit)
  • fringale

Vocabulaire apparenté par le sens

  • faim-valle figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : faim.

Références

  1. Larousse universel en 2 volumes, 1922, réédition 1949
  2. « faim-valle », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage