faffe

(1878) (Au pluriel, dans le sens de billets de banque ^[1]) Apocope de fafiot.

faffe \faf\ masculin

1. (Argot) Billet de banque.
   • Il m'a taxé d'un faffe de 50.
   1. (En particulier) (Vieilli) Billet de 100 francs.
      • La Marie Bonheur demandait :
        — T’y as donné six cents balles ?
        — Comme aux autres, disait Bouve… et ça m’épate un peu qu’un môme de son âge, avec ses six faffes, y soye déjà raide comme un passe-lacet… — (Francis Carco, L’Équipe, Troisième partie, ch. XVIII, Émile-Paul Frères, Paris, 1919, p. 152)
2. (Argot) Papier d’identité (souvent utilisé au pluriel).
   • Manu lui marnoufla une pochette cartonnée qui contenait tous les faffes en bonnet difforme que la BITE lui avait fourni préalablement. — (Nicolas Verdoni, Certains l'aiment froide, éditions L’Œil du Cyclope, 2016, page 83)
   • Tandis que je sors mes faffes, Popaul ouvre sa portière, se débrague et se met à pisser sur le beau car de flics ! — (Maurice Frot, Léo Ferré, comme si je vous disais, 2008)
   • Des Chleus en civil, en manteau de cuir noir, qui te l'ont embarqué... "Kom ir" sans ménagement. Vérification de ses faffes. On le prenait pour un youde à son allure, sa frime... . — (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 219)

• France (Vosges) : écouter « faffe [Prononciation ?] »