estrif

De l’ancien français estrif.

estrif \ɛs.tʁif\ masculin

1. (Désuet) Querelle, lutte.
   • En cet estrif la servante tomba. — (Jean de La Fontaine)

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• « estrif », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

De l’ancien bas vieux-francique, apparenté à l’allemand Streit, « lutte ».

estrif *\Prononciation ?\ masculin

1. Effort.
2. Contestation, querelle, bataille.
   • Par ces prez et par ces ramages,
     Qu’il vous fust avis que la terre
     Vousist enprendre estrif ou guerre
     Au ciel d’estre mieus estelée,
     Tant ert par ses fleurs revelée. — (Roman de la Rose)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

3. Peine, douleur.
   • Ainsi mon temps divers par ces vagues se passe :
     Ores son œil m’appelle, or sa bouche me chasse.
     Helas ! En cest estrif, combien ay je enduré! — (Étienne de La Boétie, Vingt neuf sonnetz)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

estrif *\Prononciation ?\ masculin

1. Variante de estrief (étrier).

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage