esjouyr

Français

Étymologie

Du moyen français esjouyr.

Verbe

esjouyr \Prononciation ?\ pronominal ou transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’esjouyr)

  1. (Archaïsme) Variante orthographique de esjouir. Variante de éjouir (plus moderne, mais supplanté depuis par réjouir).
    • […] & toy, ô Iuppiter habitateur de la roche Tarpeienne, qui eſiouys touſiours le monde d’vne maieſté du tout ſalutaire & benigne ; qui toutesfois poſſedes la principauté du ſecond globe du ciel […]  (François Bourgoin, De l’Histoire ecclésiastique, tome II, François Perrin & J. Baptiste Pinereul pour Artus Chauvin, Genève, 1563, page 1316  lire en ligne)
      […] et toi, ô Jupiter habitant de la roche Tarpéienne, qui [r]éjouis toujours le monde d’une majesté du tout salutaire et bénigne ; qui toutefois possède la principauté du second globe du ciel […]
    • Elle ne s’eſiouyt point de l’iniuſtice, mais elle s’eſiouyt de la vérité.  (Première épître aux Corinthiens, chapitre XIII-6, dans Le Nouveau Testament de Nostre Seigneur Jesus Christ, Imprimerie Raphael du Petit Val, Rouen, 1605, page 136  lire en ligne)
      Elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité.

Variante par contrainte typographique

  • eſiouyr (Archaïsme)Note : Variante du mot quand le s long « ſ » était encore utilisé en typographie française, et que le j n’avait pas encore été distingué du i.

Références

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Étymologie

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Apparenté au français réjouir, et à l’ancien français esjoïr.

Verbe

esjouyr \Prononciation ?\ pronominal

  1. Esjouyr.
    • […] Je riz en pleurs et attens sans espoir ;
      Confort reprens, en triste desespoir ;
      Je m’esjouys, et n’ay plaisir aucun ;
      Puissant je suis sans force et sans povoir ;
      […]
       (François Villon, « Ballade Villon » (xve siècle), recueillie dans Œuvres de maîstre François Villon, Paris, 1832, pages 329-330 [note : typographie modernisée]  lire en ligne)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)