enrubanner

Français

Étymologie

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Verbe

enrubanner \ɑ̃.ʁy.ba.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Couvrir, entourer, orner de rubans.
    • Les pauvres bêtes apeurées, se refusaient à avancer. Deux femmes les tiraient par des guirlandes de papier de couleur dont on les avait enrubannées.  (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
    • Environ soixante-cinq ans plus tard, lors de mon premier retour au village de mon enfance, on trouva pour me faire honneur une petite fille de cinq ans aux cheveux noirs et aux yeux bleus, qu’on enrubanna de bleu et vêtit de blanc.  (Marguerite Yourcenar, Quoi ? L'Éternité, 1988)
  2. (Sens figuré)
    • La paix du lieu avait une douceur de sève et l’arbre s’enrubannait d’oiseaux.  (Daniel Boulanger, Le jardin d'Armide, 1969, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 221)
  3. (Sens figuré) Flatter, séduire, circonvenir quelqu’un, l'entortiller.
    • 3 juin 43 – C’est net : j’aime mieux qu’on enrubanne, j’aime mieux qu’on entremêle, qu’on me dise : « Ô calme sœur » ou : « Viens-t’en Paquette. »  (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 282)
    • C’est bon pour les putes de se laisser enrubanner par des calculs minables.  (Marie Desplechin, Nous entrerons dans la carrière, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 18)

Dérivés

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (enrubanner), mais l’article a pu être modifié depuis.