enrégimentable
Français
Étymologie
- (1831) Dérivé de enrégimenter, avec le suffixe -able.
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin | enrégimentable | enrégimentables | 
| \ɑ̃.ʁe.ʒi.mɑ̃.tabl\ | ||
enrégimentable \ɑ̃.ʁe.ʒi.mɑ̃.tabl\ masculin et féminin identiques
- Que l’on peut enrégimenter.
- Chaque nouveau prince, chaque nouveau ministre faisait de nouvelles ordonnances et abrogeait les anciennes : l’un bâtissait des couvens[sic], l’autre en faisait des casernes ; l’un établissait des fabriques pour le compte de l’État, l’autre achetait la jeunesse enrégimentable comme un autre produit du pays, et détruisait les fabriques ; [...] — (Henri Zschokke, Les Matinées suisses, traduction d’Adrienne et Joël Cherbuliez, tome premier, Abraham Cherbuliez, Genève, 1831, pages 116-117)
- La révolution n’est pas enrégimentable ; elle se fait avec le concours tumultueux de toutes les écoles, usant les unes après les autres. — (Charles Malato, Philosophie de l’anarchie (1888-1897), P.-V. Stock, Paris, 1897, page 274)
- Pour l’homme prévaut l’universel : [...]. Il est donc logique qu’il ait quelques prédispositions légitimes à la rationalité, et parce qu’il prétend à l’uniforme, il est aussi enrégimentable. — (Pascale Belot-Fourcade, « Que reste-t-il ?... », in La ménopause, Éditions érès, Toulouse, 2012)