engloutissable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de engloutir, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
engloutissable engloutissables
\ɑ̃.ɡlu.ti.sabl\

engloutissable \ɑ̃.ɡlu.ti.sabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être englouti.
    • L’intention, certes, partait d’un bon naturel, voire d’un bon marin ; mais la contemplation des apprêts de notre supplice, l’éternel : « Frères, il faut sombrer », tout cela ne laissait pas que d’être macabre, nous rappelant sans cesse notre condition de mortel engloutissable.  (Camille Jacob de Cordemoy, Au Chili, Hachette et Cie, Paris, 1899, page 8)
    • Du lait condensé, délayé dans un volume respectable d’eau, servait à arroser ce papin, qu’un peu de sucre granulé, sentant le sac de jute pétrolé, rendait difficilement engloutissable.  (Louis van Neck, Une guerre néfaste au pays des Boers, Vos & van der Groen, Anvers, 1901, page 192)
    • [...] mais un océan qui est un océan et qui possède par essence le pouvoir d’engloutir, face à un homme qui n’est plus rien d'autre qu’un homme fondamentalement engloutissable, voilà qui est insensé, aberrant.  (Claude Delarue, L’Opéra de brousse, Denoël, 1976, page 47)

Traductions

Références

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 170.