encor
Français
Adverbe
encor \ɑ̃.kɔʁ\
- (Poétique) Variante de encore.
Il est, seigneur Arnolphe, encor plus gai que nous,
— (Molière, L’École des femmes)
Et j’avais de sa part une lettre pour vous ;
Mais depuis, par une autre, il m’apprend sa venue,
Et la raison encor ne m’en est pas connue.Pour intriguer les songes d’or ?...
— (Tristan Corbière, « Insomnie », Les Amours jaunes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1970, page 733)
N’es-tu pas l’amour dans l’espace,
Souffle de Messaline lasse
Mais pas rassasiée encor !Qu’il est loin le matin des temps intarissables,
— (Leconte de Lisle, Poèmes barbares, 1862)
Où rien n’était encor, ni les eaux, ni le sable,
Prononciation
- Lyon (France) : écouter « encor [Prononciation ?] »
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
- « encore », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Ancien français
Adverbe
encor *\Prononciation ?\
- Variante de oncore.
Mais ne sai pas encor certainement
— (Le Châtelain de Coucy)
Quel guerredon ele me voudra rendre.- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)