droitisation

(XX^e siècle) Dérivé de droitiser, avec le suffixe -ation.

droitisation \dʁwa.ti.za.sjɔ̃\ féminin

1. (Politique) Évolution vers la droite de l’échiquier politique, d’un parti, de l’électorat, etc.
   • Quelques provocations aidant, le pouvoir justifiera sa droitisation et sa terreur. Ses rapports avec la contestation prendront de plus plus un caractère de guerre civile, jusqu’à des affrontements décisifs. — (A. Faire, J.-P. Sebord, Le nouveau déséquilibre mondial, Grasset, 1973, page 287)
   • Le reflux de la vague libérale n’annonce pas forcément la fin du processus de droitisation des sociétés occidentales. — (Éric Dupin, À droite toute, 2007)
   • Avec une droitisation à l’extrême de Nicolas Sarkozy, l'ex-président a tout de même recueilli 48,4% des suffrages. — (« La droitisation de Sarkozy, la faute de la gauche? », dans Marianne, 15 mai 2012 [texte intégral])
   • Il s’inquiète des conséquences pour l’avenir de l’actuelle droitisation du débat politique. — (« Interview «S’il y a droitisation, c’est d’abord du débat politique» », dans Libération, 22 novembre 2013 [texte intégral])
   • Il y a quelques jours, à l’antenne de la très prestigieuse radio France Inter, la journaliste Sonia Devillers s’inquiétait ouvertement de ce qu’elle appelait la « droitisation » des chaînes d’information continue. — (Mathieu Bock-Côté, « Quand la radio publique appelle à la censure », dans Le Journal de Montréal, 3 octobre 2020 [texte intégral])

• France (Lyon) : écouter « droitisation [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « droitisation [Prononciation ?] »