dormir comme un loir

Français

Étymologie

(XIIIe siècle)[1][2] Composé de dormir, comme et loir.
Le loir en question est un animal européen qui passe sept mois par an en hibernation. Cette expression fait donc référence à cette longue et profonde période d’hypothermie régulée, comparée au sommeil normal d’un humain.

Locution verbale

dormir comme un loir \dɔʁ.miʁ kɔ.m‿œ̃ lwaʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de dormir)

  1. Dormir longtemps et profondément.
    • Cette nuit-là, j’ai dormi comme un loir.
    • Seulement, si le capitaine était brusquement sorti, un quart d’heure plus tard, il aurait été fort étonné de trouver de Lozeril, qui, au lieu de dormir comme un loir, se tenait immobile et l’oreille appliquée à sa porte.  (Eugène Chavette, Défunt Brichet: Volume 2, 1874)
    • Roulé dans sa couverture, la tête appuyée sur sa boîte d’herboriste en guise d’oreiller, il dormait comme un loir, — animal qui a la réputation d’être le plus déterminé dormeur de toute la création.  (Jules Verne, Le Superbe Orénoque, Hetzel, 1898, pages 349-350  lire en ligne)

Synonymes

→ voir dormir comme un bébé

Traductions

→ voir dormir comme un bébé

Prononciation

Références

  1. Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  2. Alain Rey, Sophie Chantreau, Dictionnaire des expressions et locutions figurées, Les Usuels du Robert, 1979, page 563