Étymologie
- Dérivé de doare, avec le préfixe di- (avec une mutation consonantique par adoucissement doare → zoare).
Adjectif
| Mutation |
Forme |
| Non muté |
dizoare |
| Adoucissante |
zizoare |
| Nature |
Forme |
| Positif |
dizoare |
| Comparatif |
dizoareocʼh |
| Superlatif |
dizoareañ |
| Exclamatif |
dizoareat |
dizoare \diˈzwɑː.re\
- Grossier (paroles, propos).
Zita a oa bepred sentus outañ, evel ouzh he zud, ha dereat bepred en he cʼhomzou, goude ma vijed dizoare en he c’heñver.
— (Yann-Vari Perrot, Bue ar Zent, Morlaix, 1912, page 312)
- Zita leur était toujours obéissante, comme à ses parents, et convenable dans ses paroles, bien que l’on soit grossier envers elle.
Ne gleve a bep tu nemet komzoù dizoare : « He ! mec’hieg, p’lec’h oc’h chomet gant ho tour ?
— (Yeun ar Gow, E skeud Tour Bras Sant Jermen, Éditions Al Liamm, 1978, page 27)
- De toutes parts il n’entendait que des paroles grossières : « Eh ! morveux, où êtes-vous resté avec votre eau ?.
Références
- Roparz Hemon, Nouveau dictionnaire breton français, Al Liamm, 6e édition revue et augmentée, 1978, page 216b
- Martial Ménard, Dictionnaire français-breton, Éditions Palantines, 2012, ISBN 978-2-35678069-0, page 660b