dilation

(XVI^e siècle) Emprunt au latin classique dilatio (« délai, écartement, intervalle »), du verbe differo ^[1].

dilation \di.la.sjɔ̃\ féminin

1. Action de différer, de retarder.
   • On a gagné une dilation à la guerre, et c’est déjà beaucoup. — (Une correspondance inédite de la comtesse d’Albany, Louise d’Albany, Gratien Charvet, 1878])
2. (Phonétique) Phénomène d’assimilation d’aperture à distance sur une voyelle tonique par la voyelle d'une syllabe finale atone.
   • La dilation vocalique est également appelée métaphonie, inflexion, Umlaut. — (La phonétique historique du latin dans le cadre des langues indo-européennes, Albert Maniet, Klincksieck, 1975)
   • Les évolutions d > a et d > î témoignent de la déliquescence de ce phonème : il évolue à a (voyelle la plus proche) par suite d’une dilation régressive d’intensité et d’aperture, le timbre de la voyelle qui (1) DR II, p. 65 ss. — (Essais d'étymologie et de philologie françaises, John Orr, John Orr - 1963)

• France (Lyon) : écouter « dilation [Prononciation ?] »

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• « dilation », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• ^[1] : « dilatio », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage

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dilation \daɪˈleɪ.ʃən\ / \dɪˈleɪ.ʃən\

1. Dilatation.

• Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « dilation [Prononciation ?] »