Étymologie
- Dérivé de tud (« gens »), avec le préfixe di- (avec une mutation consonantique par adoucissement tud → dud).
Adjectif
| Mutation |
Forme |
| Non muté |
didud |
| Adoucissante |
zidud |
| Nature |
Forme |
| Positif |
didud |
| Comparatif |
didutocʼh |
| Superlatif |
didutañ |
| Exclamatif |
didutat |
didud \ˈdiː.dyt\
- Désert, inhabité.
Salv ma ne day ket er ruioù didud a zo etre an iliz ha bali Montaigne !
— (Yann Gerven, Brestiz o vreskenn, Al Liamm, 1986, page 19)
- Pourvu qu’elle n’aille pas dans les rues désertes qu’il y a entre l’église et le boulevard Montaigne !
Soñjet em boa neuze e oa didud an ti, didud da viken.
— (Jef Gedez, Huñvreoù Pêr Mortolod, An Alarcʼh Embannadurioù, 2005, page 57)
- J’ai alors pensé que la maison était inhabitée, inhabitée pour toujours.
Références
- Roparz Hemon, Nouveau dictionnaire breton français, Al Liamm, 6e édition revue et augmentée, 1978, page 167b
- Martial Ménard, Dictionnaire français-breton, Éditions Palantines, 2012, ISBN 978-2-35678069-0, page 407b, 729a