demi-jour

Français

Étymologie

(XIIIe siècle) En ancien français demijor avec le sens de « mi-journée, midi ». (XVIIIe siècle) Sens actuel, dérivé de jour, avec le préfixe demi-.

Nom commun

SingulierPluriel
demi-jour demi-jours
\də.mi.ʒuʁ\

demi-jour \də.mi.ʒuʁ\ masculin

  1. Faible clarté, spécialement au début ou à la fin du jour.
    • Elle se condamnait chez elle au demi-jour en faisant la malade afin de rester dans les teintes protectrices d’une lumière passée à la mousseline.  (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
    • Les bougie s’éteignaient. Un demi-jour rougeâtre tombant de haut ne formait plus qu’une sorte de brouillard lumineux, composé de la fine poussière odorante et des impalpables vapeurs du bal.  (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 155)
    • Ils avaient monté la côte dans le demi-jour, car Bert désirait aller aussi loin que possible avant d’allumer ses lanternes ou d’essayer de les allumer, car le résultat semblait douteux.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 55 de l’édition de 1921)
    • Un demi-jour de cave régnait dans la pièce aux volets clos et dans ces volets apparaissaient deux petits trous ronds très lumineux.  (Georges Simenon, Les inconnus dans la maison, Gallimard, 1940, réédition Folio, 1975, page 33)
    • Nous avons encore une heure de jour et deux heures de demi-jour.  (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 416)
    • Dans l’appartement régnait un demi-jour.  (Nele Neuhaus, Flétrissure, Actes Sud, 2011)

Antonymes

Traductions

Prononciation