détaler

Français

Étymologie

(1553)[1] Dérivé de étaler, avec le préfixe dé-[1][2] ; en ancien français destaler.

Verbe

détaler \de.ta.le\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Ôter, resserrer la marchandise qu’on avait étalée.
    • La foire est finie, les marchands ont détalé.
  2. (Familier) Se retirer d’un endroit promptement, fuir, s’enfuir.
    • Quelques gazelles qui étaient en train d’y paître, effrayées par notre apparition subite, détalent comme le vent et disparaissent en un clin-d’œil.  (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 111)
    • Lammons s’est redressé d’un bond, a remonté son pantalon à la six-quatre-deux et a détalé comme un lièvre.  (Antoine Bello, Roman américain, 2014)
    • Un lièvre détale. Je le regarde bondir.  (Argument, volume XXI, no 2, printemps-été 2019, page 45)
    • Voilà qui est sympa. Arrête de détaler comme un lapin.  (Sous-titres Breaking Bad)

Synonymes

Antonymes

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « détaler [detale] »
  • Vosges (France) : écouter « détaler [detale] »
  • Somain (France) : écouter « détaler [detale] »

Homophones

Anagrammes

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Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (détaler)
  1. 1 2 « détaler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « détaler », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage