dépravé
Français
Étymologie
- Participe passé adjectivé de dépraver, en latin depravatus.
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin | dépravé \de.pʁa.ve\ |
dépravés \de.pʁa.ve\ |
| Féminin | dépravée \de.pʁa.ve\ |
dépravées \de.pʁa.ve\ |
dépravé \de.pʁa.ve\
- (Péjoratif) Qui vit dans la dépravation, dans la débauche, dans le vice.
Dans le nombre de ces Parisiens accusés d’être si spirituels, il s’en trouve qui se croient infiniment mieux en uniforme que dans leurs habits ordinaires, et qui supposent chez les femmes des goûts assez dépravés pour imaginer qu’elles seront favorablement impressionnées à l’aspect d’un bonnet à poil et par le harnais militaire.
— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)Elle n’était pas dépravée ; sa passion, au contraire, se montrait robuste et saine, et, dans ses embrassements, elle avait la noblesse terrible, l’héroïsme rugissant des grands fauves.
— (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)Carel me parla d'une querelle entre eux, Rembrandt me traitant de prostituée, de soiffarde dépravée, alors Carel l'a frappé. Il l'a frappé... Pour moi.
— (Alex Connor, La trahison de Rembrandt, traduit de l'anglais par Francine Sirven, Éditions Prisma, 2012)
Synonymes
Traductions
Forme de verbe
| Voir la conjugaison du verbe dépraver | ||
|---|---|---|
| Participe | ||
| Passé | (masculin singulier) dépravé | |
dépravé \de.pʁa.ve\
- Participe passé masculin singulier de dépraver.
Moins surveillé par David à Angoulême, soit que plus âgé il inspirât plus de confiance à son mentor, soit que l’imprimeur comptât sur l’influence de la province, Cérizet était devenu, mais à l’insu de son tuteur, le don Juan en casquette de trois ou quatre petites ouvrières, et s’était dépravé complètement.
— (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
Prononciation
- France (Nancy) : écouter « dépravé [de.pʁa.ve] »
Anagrammes
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