défleurir

Français

Étymologie

De fleurir, avec le préfixe dé-.

Verbe

défleurir \de.flœ.ʁiʁ\ intransitif ou transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Perdre ses fleurs.
    • Quand la vigne vint à défleurir.
    • Les foins, qui n’étaient pas encore mûrs, mais dont les plantes défleurissaient déjà, versaient dans l’air mille parfums qui se concentraient en une senteur troublante.  (Hector Malot, En famille, 1893)
    • Les acacias, défleurissants, neigeaient en vain sur les pas de Jeannine, dont le nez charmant et bref, impérieux comme le bec du martinet, se fermait à leur parfum de beignets vanillés et de fleur d’orange.  (Colette, L’habitude dans La Femme cachée, Ernest Flammarion, Paris, 1924, pages 244-245)
    • Un heracleum penche sa tige gigantesque que termine l’ombelle défleurie.  (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 302)
  2. Dépouiller de ses fleurs.
    • La gelée et le mauvais vent ont défleuri tous les abricotiers.
  3. Dépouiller un fruit de son velouté ou de sa pruine.
    • Vous touchez ces prunes, vous les défleurissez.
  4. (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • Le feu de camp révélait avec rigueur – dans un visage que l’âge, le soleil, la poussière et la fatigue n’avaient pas encore défleuri – les pommettes hautes et aiguës, les larges yeux bruns aux longs cils, la peau très sombre.  (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)

Dérivés

Quasi-synonymes

(Dépouiller de ses fleurs) (2)

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (défleurir), mais l’article a pu être modifié depuis.