dédain

Déverbal de dédaigner.

dédain \de.dɛ̃\ masculin

1. (Psychologie) Mépris exprimé par l’air, le ton ou le maintien.
   • Le dédain profond que Modeste conçut alors de tous les hommes ordinaires imprima bientôt à sa figure je ne sais quoi de fier, de sauvage qui tempéra sa naïveté germanique, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
   • Entre la gueule du pot et celle d’un licheur, il y a la place d’une vipère, et tu m’y trouveras !… dit-elle excitée par le dédain de Nucingen. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
   • La caractéristique de sa physionomie, c’est la morgue, ou plutôt ce dédain, composé à dose égale de l’amour de tout ce qui est anglais et du mépris de tout ce qui ne l’est pas. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1892)

• La prononciation \de.dɛ̃\ rime avec les mots qui finissent en \dɛ̃\.
• France (Nancy) : écouter « dédain [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (dédain), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « dédain », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage