décalquer

(Date à préciser) De dé- et calquer.

décalquer \de.kal.ke\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Dessin) Reproduire par le calque un dessin ou un tableau sur du papier, sur une toile, sur une muraille, sur une planche de cuivre, etc.
   • Il s'agit, commente Granacci à voix basse, de reporter cette esquisse au fusain sur le mur que le maçon vient de recouvrir d'enduit frais. Pour cela, on va décalquer. — (David Barnold, Le Petit Michel-Ange, Contes et récits, 1959, illustrations d'Hélène Couderc, Lanore, p. 27)
2. (Argot) (Familier) Épuiser par une mauvaise hygiène de vie (nuit blanche, drogue, etc).
   • Chaque matin je suis décalqué ! / Hier soir encore, j’ me suis éclaté / J’sais même plus combien j’ai claqué — (Wacko, Congé Récession, 2011)
   • Tu t'éclates, hein. - Je veux rentrer, en fait. Je suis décalqué. — (Sous-titres Permis de Vivre, S01E04)

• France (Lyon) : écouter « décalquer [Prononciation ?] »
• Vosges (France) : écouter « décalquer [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « décalquer [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (décalquer), mais l’article a pu être modifié depuis.