cueillaison

(1832) De cueillir.

cueillaison \kœ.jɛ.zɔ̃\ féminin

1. Époque où l’on cueille les fruits.
   • C’est la cueillaison des pêches, des poires, etc.
2. Cueillette.
   • Ma songerie aimant à me martyriser
     S’enivrait savamment du parfum de tristesse
     Que même sans regret et sans déboire laisse
     La cueillaison d’un Rêve au cœur qui l’a cueilli. — (Stéphane Mallarmé, extrait du poème Apparition,1887)
   • Notre grand jardin nous fournissait les fruits et les légumes en abondance. Le moment de la cueillaison ne voyait que des volontaires. C’était surtout les cerises que nous aimions rechercher sous les feuilles. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 163.)
   • Le geste de la cueillaison, où plutôt l’invitation à la cueillaison sera la représentation symbolique par excellence de la jouissance de cet instant, où le bonheur est saisi dans son instantanéité, comme on cueille une rose. — (Michel Mazoyer, L’homme et la nature: histoire d’une colonisation : actes du colloque international tenu les 3 et 4 décembre 2004 à l’Institut catholique de Paris, 2006)

• Lyon (France) : écouter « cueillaison [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cueillaison), mais l’article a pu être modifié depuis.