coursonner

(XIX^e siècle) Dérivé de courson, avec le suffixe -er.

coursonner \kuʁ.sɔ.ne\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Arboriculture, Viticulture) Tailler une branche pour la réduire à un courson.
   • Coursonner une branche, c’est la raccourcir à la moitié, au tiers, au quart environ de son développement, de manière à la réduire à l’état de courson. — (Pierre Joigneaux (dir.), Le livre de la ferme et des maisons de campagne, tome second, Victor Masson et fils, Paris, 1865, page 175)
   • L’élagage sur la jeune flèche sera modéré ; on se bornera à coursonner les ramifications trop longues qui s’y seraient développées, et à laisser les autres. — (Charles Baltet, L’art de greffer les arbres, arbrisseaux et arbustes fruitiers, forestiers, etc., 3^ème édition, G. Masson, Paris, 1882, page 44)
   • À cet effet, on choisira parmi les sarments à coursonner ceux qui ne sont pas atteints ou le sont le moins ; la maladie étant rarement généralisée sur les pieds il est souvent possible de trouver le nombre de sarments sains nécessaires pour établir les porteurs. — (Revue Agricole de l’Afrique du Nord, Institut agronomique de Maison carrée, Alger, 1932, page 814)

• Vendée (France) : écouter « coursonner [Prononciation ?] »

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