coulée pyroclastique

(circa 1974) Terme composé de coulée et de pyroclastique.

coulée pyroclastique \ku.le pi.ʁo.klas.tik\ féminin

1. (Géologie, Volcanologie) Flux situé à la base d’une nuée ardente et s’élevant peu du sol. C’est un aérosol dense de gaz volcaniques et de particules de taille variable, allant de la cendre volcanique aux blocs rocheux dépassant la taille d’une maison.
   • Les coulées pyroclastiques peuvent atteindre des vitesses comprises entre 200 et 600 km/h et des températures entre 200 et près de 500 °C.
   • Les coulées pyroclastiques, formées de projections volcaniques atteignant les 1000°C et une vitesse de 700 km/h, ont transporté des débris du volcan sur le fond marin au moins 80 km plus loin. — (AFP, L’éruption volcanique aux Tonga a été la plus forte jamais enregistrée, Le Journal de Québec, 21 novembre 2022)
   • Ou, en 1991, les décès au Japon de Katia et Maurice Kraft, victimes d'une coulée pyroclastique sur les pentes du mont Unzen et qui laissa leurs dépouilles méconnaissables. — (Jean Guilaine , Les Néolithiques et nous, éd. Odile Jacob, 2025.)
   • Moins dangereux que le Vésuve, car moins explosif, mais bien plus actif, l’Etna est très surveillé. Il produit des coulées de lave fluides, des projections de cendres… plus rarement des coulées pyroclastiques. — (Charles Lescurier, « L’Etna ne dort jamais », Le Figaro Magazine, n^o 25137 et 25138, 20 et 21 juin 2025, p. 24)

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