couinement

(milieu XIX^e siècle) Dérivé de couiner, avec le suffixe -ment.

couinement \kwin.mɑ̃\ masculin

1. Grincement.
   • Il range ensuite la bouteille avec d’infinies précautions, mais il est trahi par la porte disjointe du buffet dont les gonds en pivotant font entendre un léger couinement. — (Robert Cottard, Les Calendriers, Éditions de l’Olivier, Paris, 2019, ISBN 978-2-8236-1508-1, p. 38)
   • Sur les marches, leurs semelles produisaient de désagréables couinements que réverbérait la cage d’escalier. — (Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, Actes Sud, 2018)
2. Cri du lapin et du lièvre lorsqu’ils sont pris en chasse.
3. (Par extension) Cri animal aigu.
   • Les bruits de la brousse — craquements, caquètements, craquètements, cliquètements, coassements, croassements, criaillements, couinements, chuchotements — forment un langage secret. — (Pierre Cappelaere, Kenya : Safaris, ethnies et politique, L’Harmattan, Paris, 2004)
   • Il avait parcouru le relevé de mon compte, enregistrant d’un couinement approbateur l’arrivée systématique depuis plusieurs semaines, dans la colonne des recettes, des sommes gagnées grâce à mes cours de français et mes heures de travail de nuit dans les locaux de la Gazette régionale. — (Philippe Labro, L’Étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 187)

• France (Yvelines) : écouter « couinement [Prononciation ?] »
• France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « couinement [Prononciation ?] »
• Canada (Shawinigan) : écouter « couinement [Prononciation ?] »
• (Région à préciser) : écouter « couinement [Prononciation ?] »